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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 23:37
[Précepte Yang : Tant que vous n'êtes pas vraiment réveillé, continuez de dormir.]


Une chose peut être belle, tout en étant emprunt d'une grande et insondable tristesse.

C’est une chose que je savais depuis bien longtemps. Cependant elle m’a été rappelée après être tombée sur l’œuvre de Toboso Yana, « Kuroshitsuji ».

Si déjà le dessin est d’une beauté sans nom, l’histoire quand à elle est simplement magnifiquement triste. Je n’ai pas envie de vous conter cette histoire, il me semble que c’est à chacun d’avoir son expérience avec cette œuvre.

Comme beaucoup le savent, il existe souvent deux formes d’une même œuvre japonaise. Une forme papier, le manga. Et une forme vidéo, l’anime.

Je vais vous parler un peu de l’anime, car premièrement j’ai fini de le visionner, et deuxièmement une chose bien particulière m’a touché.
La bande son originale. Une merveille auditive. Sublime, simplement sublime.
L’auteur de cette BO, je l’avais déjà en admiration. Le même que celui de la BO de Black Cat. Iwasaka Taku.

Je ne peux malheureusement pas vraiment partager avec vous la totalité de son œuvre pour cet anime.
Mais comment vous expliquer sinon la nostalgie, la mélancolie qui m’étreind le cœur quand j’écoute Si Deus Me Relinquit (Si Dieu M’Abandonne).
Cette histoire qui se passe en Angleterre au temps de la Reine Victoria, m’élève à un tout autre niveau de conscience.

Je l’avais déjà dis que tous mes mangas/animes me transportaient loin et m’ouvraient les yeux sur certaines choses. La claque que je viens de me prendre avec cette œuvre dépasse simplement l’entendement. Un bouleversement interne profond.

Vous savez, je ne pense pas qu’il soit évident de comprendre ce genre de choses quand on ne l’a pas déjà vécu soit même.
Oh et pourtant, c’est quelque chose de tellement profond.
En vivant ce que ces personnages vivent, je retrouve des sensations et des sentiments depuis longtemps enfouit en moi.
Des souvenirs me reviennent également. Des souvenirs liés à ces sentiments.

Cette histoire est d’autant plus surprenante, qu’elle est ponctuée par un humour décapent et idiot. Mais même nos fous rires par moment aussi franc soit ils, ne nous font pas oublier toute la mélancolie et la lourdeur qui réside dans ce récit.
Cette histoire est triste, mais magnifique. Elle possède en elle, nombreuses morales qui ne demandent qu’à être révélées. Je suis certaine qu’il m’en manque encore beaucoup.

Pour en revenir à l’objet de mon écrit, cette bande originale, porte l’essence même de l’histoire. Mystérieuse, suave, noire, ancienne, mélancolique, profonde, et parfois burlesque.
A l’écoute des morceaux je retrouve les sentiments éprouvé par les personnages et par moi même.

Néanmoins quelque soit la noirceur de cette histoire, moi je n’y trouve rien de malsain. Contrairement à d’autres, ou ca deviens carrément glock. Je ne dis pas, c’est loin d’être rose et lumineux, mais je trouve qu’il n’y a pas de gène ressentie à ce savoir spectateur d’une telle chose.
Même si la mort et le sang sont omniprésent dans cette histoire.

Paradoxalement, je parviens à trouver dans cette œuvre, une foi hors du commun. Des valeurs qui me sont propres et qui sont exprimer d’une autre façon.

La détermination dont fait preuve Ciel Phantomhive, n’est pas compréhensible pour beaucoup.
La loyauté de Sebastian Michaelis, est tellement particulière que j’ai déjà lu que les gens trouvaient l’histoire emplit de faux sens.

Et pourtant. Bien que la détermination et la loyauté ont leurs propres définitions. Elles ne s’expriment pas de façon identique pour chaque personne. J’ai découvert à ce moment qu’il arrivait que ma propre forme était une forme pour d’autres.
Et c’est bénéfique, c’est rassurant de voir que d’autres l’utilisent même si il ne s’agit ici que de personnages fictifs.

Il me faut bien peu de choses pour ne plus me sentir seule en vérité.
Quand ma Kuro m’a fait découvrir cette œuvre, je me suis sentie prise dans une bulle. Une bulle certes assez sombre, mais une bulle ou je ne me sentais pas seule.
Cette œuvre est propriété de ma Kuro, puis la mienne. Je la partage ici avec vous. Mais je sais que j’aurais du mal à accepter que d’autres se l’approprient totalement.

Cela mis à part, j’ai redécouvert le style victorien. Magnifique en vérité. A cette époque ils étaient sans doute plus ouvert d’esprit que nous à notre époque.
En ce temps, un homme en talon et corseté était normal. La dentelle et autres froufrous n’étaient pas synonyme de féminité.
Peut être devrais t’on en tirer des leçons. Pour ma part c’est chose faite. Je porte un autre regard sur ce que je nommais « les frivolités vestimentaires ». Des fois (souvent), les prises de consciences viennent au moment ou l’on s’y attend le moins.

Ciel & Sebastian 27

Encore une chose qui n’a pas grand chose à voir, ou presque.
« I’m Alive » de Becca, est la chanson qui sert à l’ending ( générique de fin) de l’anime.
J’ai lu un peu partout qu’ils trouvaient que cette chanson n’y avait pas sa place, car elle était joyeuse, trop enthousiaste.
Je ne suis pas de leurs avis. Certes elle tranche avec le contexte sombre de l’histoire.
« I live my life, I’m alive. » Si vous trouvez que cela ne correspond pas à Ciel et à ses domestiques, je ne sais pas ce qu’il vous faut.

Apprenez à passer au delà des apparences. Si vous restez en surface pour cette histoire, vous allez rater l’essentiel.
Ne faites pas cette erreur. Ce serait trop bête.

Quand une histoire renferme autant de choses, elle mérite toute notre attention et toutes nos facultés. Ce serait faire affront à l’auteur de passer au travers de tous ce qu’il a si difficilement mis en place.
Une chose peut être triste et splendide, les deux ne sont pas incompatible.
Pensez y. Et posez un regard différent sur les choses qui vous entoure.

Mao.

[Précepte Yin:  Et si, tout à coup, vous cessiez d'avoir "à faire", qui seriez-vous ?]
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