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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 13:42

[Précepte Yang: Transmettre ses connaissances ou son savoir,
c'est permettre à l'énergie yang de s'exprimer pleinement et de circuler librement.]

 

C'est le groove. Tout est une question de groove dans la vie. J'en suis intimement convaincue.
Quand on voit une personne dans la rue et qu'elle en jette, c'est souvent due à sa façon de se comporter. Moi, j'ai remarqué que souvent ces personnes, il y a une chanson, un rythme, qui leur colle à la peau.
Une personne marche d'une façon dans la rue et on peux sentir le rythme qui est battu sous le claquement de ses talons.
Une personne se tiens en face de vous, et vous voyez son corps oscillé et se mouvoir sur une mélodie inaudible.
Tout est une question de groove.

Concrètement je pense que les gens ont tous une aura qui les entoure. Un quelque chose dur à définir et que peu de gens savent nommer. Personnellement je nomme cela, l'aura.
Le fait qu'on ne sait pas pourquoi, mais cette personne, de façon naturel et fluide, vous envoûteras et vous feras dire "cette personne à la classe". Ce n'est jamais calculé, et c'est un ressenti intrinsèque, car nous ne sommes pas sensibles aux mêmes choses chez les gens. Mais c'est présent, et çà peux même nous obséder. Cette chose qui fera qu'on ne pourras détacher son regard d'un individu, que mêmes des années plus tard on se souviendras de certains de ces gestes de ces mots.
Mais ce n'est pas parce qu'une de ces personnes à cette aura, que vous allez en tomber amoureux, loin de là. L'aura à certes un pouvoir attracteur, mais n'a rien à voir avec les sentiments. Du moins pour ma part.
L'aura que je perçois chez les gens, est toujours en rapport avec cette histoire de groove. Pour moi, les gens aurons cette classe indiscernable dans leurs mouvements et leurs façon d'être. Classe que je suis souvent la seule à voir, et que je vois chez très peu d'individu. Ce qui me fait dire que je suis très exigeante vis à vis des autres, et j'ai tendance à le devenir avec moi même encore plus. Comme quoi, les personnes qui croisent nos routes nous influence énormément.
Ce dépassement de soi, je le dois à R. Il était exigeant avec les autres, et encore plus avec lui même. Je crois que ce comportement m'a particulièrement influencé. De ce fait, je mène milles et une choses de front, et le pire c'est que je ne me sens pas dépassée. Cherchez l'erreur.

Je compte et recompte dans ma tête, les personnes qui avaient cette aura dans mon entourage. Ils sont très peu. Vraiment très peu. Ils sont tous différents. Et je suis toujours incapables de dire ce qui pourtant fait qu'ils ont cette aura similaire. Est ce un détail commun à chacun, ou bien un assemblage de petites choses différentes qui fait un tout générale qui me plaît ?
Dur à dire.
Quoi qu'il en soit, cette aura est présente, chez ces gens là. Et je me sens bien en leur compagnie, un peu comme si leur aura déteignais sur moi, et me mettais de bonne humeur.
Je peine un peu à en trouver des nouveaux. Mais les choses ne se décident as toujours, et on ne peux pas claquer des doigts pour voir ces individus apparaître.
Alors j'attends, de trouver le suivant. L'individu qui sera d'un seul geste me faire voir le monde sous un autre angle. Car on a du mal à le croire quand on me connaît mal, mais j'aime bien changer de point de vue pour observer le monde. Mais j'ai parfois besoin d'un coup de main pour çà.

Je parle de groove, parce qu'en ce moment la musique m'envahit plus qu'en temps normal. Sans doute cela est il lié au fait que je passe de plus en plus d'heure sur ma basse. Ça et peut être le fait que j'ai découvert beaucoup de nouveau sons ces derniers mois. On peux aussi supposer que le fait que je vais voir demain Morgan, qui lui possède cette aura, me rend encore plus réceptive à tous çà.

Et vous ? Vous avez connu çà, le fait de trouver qu'une personne sors du lot, sans faire référence à son physique ou à sa mentalité ? Ce quelque chose, qu'on ne peux nommer clairement, mais qui existe bel et bien?

 

Mao.

[Précepte Yin: Lorsqu'un personne se confie à vous, ne parlez pas.
Mais, en ouvrant votre coeur, ressentez tout ce qu'elle a sur le sien.]
 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 08:44

Yang:

Depuis une bonne dizaine d'années, les techniques et méthodes de développement personnel ont permis à des milliers de personnes - jeunes cadres ou mères de famille - de découvrir comment gérer leurs relations avec les autres, de "mieux communiquer", de "savoir parler en public", de "se faire des amis", d'"entretenir des relations", etc.
Dès que l'on emploie une méthode ou une technique, et donc dès que l'on utilise un processus logique, le principe yang est mis en oeuvre. Ce qui, malheureusement, a provoqué certains excès: certains en sont venus à organiser leurs relations avec les autres comme on organise son emploi du temps, à gérer leur vie de famille comme on gère une société, à planifier leur affectivité comme on planifie un travail de force...
Dans ses relation, plus encore que dans tous les autres aspects de la vie, le plus important est de commencer par rétablir un juste équilibre entre le yin et le yang. Cela passe avant tout par un travail sur soi-même! Après quoi, il est beaucoup plus facile d'appliquer ce précepte simple du Tao-te-king:

Choisis envers autrui la bienveillance.
Choisis en paroles la vérité.
Choisis en politique le bon ordre.
Choisis en affaires l'efficacité.
Choisis pour agir l'opportunité.
Ne rivalise pas: tu seras sans reproches.

 

Yin:

Les rapports que nous entretenons avec nous mêmes, intolérance ou pardon, rejaillissent forcément sur nos relations aux autres. Cette vérité, mise à jour par la psychologie humaniste, avait sans doute déjà cours dans la philosophie taoïste, qui ne cesse de rappeler les correspondances entre l'individu et ce qui se manifeste autour de lui. Ainsi, Lao-tseu:
"Lorsqu'on ne fait pas de différence entre soi et les autres, ni entre la vie et la mort, alors chaque moment et chaque action sont l'expression de la vie libre sans servitude."
Dans le cadre de ces relations interpersonnelles (mais aussi avec soi-même) le yang est "non", le yin est "oui". Il est cet élan qui nous pousse à l'amour, au lien, à la rencontre. regardez comme certaines hôtesses, un peu effacées, veillent à ouvrir leur maison et à générer amitié et convivialité autour d'elles.
tel est le yin en nous. Souterrain, il est tout ce qui nous aide à nourrir notre relation aux autres: écoute, ouverture, empathie, jusqu'aux formes plus accomplies de la compassion.
Mais attention! Il y a un risque à l'"excès de yin", à toujours préférer l'harmonie au conflit: celui de devenir ce que les Américains appellent un "people pleaser". A trop vouloir faire plaisir aux autres, on perd le sens des priorités. On perd alors le sens du Tao.

 

Mao.

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 13:33

[Précepte Yang:"Les coeurs les plus proches ne sont pas ceux qui se touchent", dit un proverbe chinois.

Méditez cette phrase chaque fois que vous croyez être seul.]

 


Je veux créer ! Encore et encore ! Je veux me sentir vivante !

Créer ! Créer ! Créer !


Ashes Divide
~
Stone


J'ai besoin d'air. Je veux sentir cet air frais emplir mon âme.
Emplissez encore mes oreilles de cette mélodie, c'est là que je vie.

En réalité j'aurais bien un million de choses à dire sur le fait de créer. Si seulement vous pouviez voir mon arrière monde. Vous rendre compte de tous ce qui m'habite. Peut être penserez vous halluciner.
C'est une telle force à l'intérieur de ma personne, que j'ai parfois l'impression que ca va m'engloutir, et que jamais plus je ne pourrais revoir le monde tel que je l'ai connu.
Plus je m'enfonce dans la création, plus le monde tel que je le connais disparais peu à peu.

Au final, le monde c'est aussi un peu çà. Le monde est tel que nous voulons le voir. Chacun par ses expériences verra les choses de façon différente. C'est assez incroyable en vérité, de constater à quel point l'individu en est réellement un.

Marie Darrieussecq, écrivain français du 21ème siècle, à écrit: "Dans une famille on a beau avoir vécu les mêmes choses, on n'a pas les mêmes souvenirs."
Vous voyez, je trouve cette phrase incroyablement vraie. Peut être en avez vous déjà fait l'expérience ? Ce qui est certain c'est que çà ne vous laisse jamais de marbre lorsque vous vous en rendez compte par vous même. C'est même souvent une douche froide.
Quand j'en parle autour de moi, ce sont les mêmes mots qui reviennent, pas dans ma bouche, mais dans celle des autres. C'est une réalité.
Et à partir de là, on est en mesure de comprendre, pourquoi les artistes sont ailleurs. Pourquoi leur monde ne ressemble pas aux autres. Ils le transforment à leur échelle.
Je transforme le monde à mon échelle. Je ne suis pas une artiste majeur, je ne me prend pas pour une artiste. Mais j'aime à créer. Que ce soit un morceau de musique, un dessin, une sculpture, entretenir une plante. J'aime à créer quelque chose, qui sans moi n'aurait put voir le jour.
Quelque chose qui ne dépend que de moi.
Je transforme le monde, sans vraiment le changer, je le vois juste sous un jour différent, sous un autre angle. Par rapport à mon voisin, à mon collègue, à ma famille ou à mes amis. Mais je le verrais aussi peut être de la même manière que eux. Je ne peux le savoir. On ne peut jamais savoir.
Nous ne sommes pas dans la tête des gens. "Oui je comprends ne t'en fais pas." Non. On ne comprend jamais. Car nous ne sommes pas l’autre. Nous n'avons pas vécu, ressentis, perçue les choses de la même manière. Et nous pourrions l'expliquer 100 fois, nous l'expliquerions toujours d'une façon différente. Les mots nous manquent souvent lorsqu'il s'agit d'expression personnelle.
Sans doute est ce pour cela, que comme déjà bon nombre de gens, j'ai abandonné l'idée simple de comprendre les autres et d'être comprise. Je ne suis pas eux, ils ne sont pas moi. Je peux toujours me rapprocher au plus près de leur point de vue. Mais j'en serais juste proche, je n'y serais jamais.

Le monde tel que je le connais disparait sous la création prolifique de mon cerveau. Pourquoi maintenant?
Peut être parce que maintenant je me donne les moyens de créer. J'ai tant de fois perdu mes repères. Une fois plus importante que les autres, qui viens vous renverser et vous colle à terre sur le sol froid. Vous êtes sonnés, et ne savez plus ou vous êtes ni ce que vous faites là. Vous ignorez tous de la direction à prendre.
Alors plutôt que de marcher pour aller je ne sais ou, je créer. En quoi le fait de créer devrait m'aider à trouver une solution ? Je ne sais pas. Je sais juste que c'est çà que je dois faire. Ici, maintenant, tous de suite. Cà et rien d'autres.
Je dois me perdre. Il faut parfois apprendre à lâcher prise. Lâcher totalement prise pour pouvoir revenir.

Un jour quelqu'un ma dis, que nous avions tous un don. Tous, sans exception. Personnellement, je ne suis pas encore certaine d'avoir trouvé ce don qui m'a été octroyé.
Certains d'entre vous l'on peut être déjà découvert. Quel est-il ?

Moi, je créer pour le moment, et je me perds dans les élucubrations de mon esprit. C'est agréable.

Question du jour, réponse du mois : "Et ca va ? Tu le vie comment ton échec dans l'existence ?" "Ecoute, sincèrement, je trouve que ca me réussi plutôt bien !"

Merci, au revoir.

 

Mao.

 

[Précepte Yin: L'amour dans le couple est comme un enfant à nourrir.

Quand, pour la dernière fois, lui avez-vous préparé un bon repas ?]

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 22:13

[Précepte Yang: N'ayez pas peur de poser vos limites.

L'autorité peut souvent être une nouvelle chance pour la communication.]

 

Que penserais tu si tu savais tous ? Comment réagirais tu si tu avais conscience de la vérité ? Aurais tu pris les mêmes décisions ? J’en doute. J’en suis même convaincue. Mais on s’en moque au final. Jamais tu ne connaîtras la vérité. Et jamais tu ne pourras prendre une autre décision. C’est ainsi, les choses ont toujours été ainsi. Je serais la seule à porter les regrets de la vérité, çà ne me dérange pas.
Un jour viendras ou je n’aurais pas à me justifier, ou je n’aurais pas à m’expliquer, car les choses irons d’elle même. On me croiras, sans mettre ma parole en doute, car je ne suis pas comme eux. Quand vous aurez compris que je ne suis comme aucun d’entre eux, et que je suis différente de ce qu’on rapporte à mon sujet, alors peut être pourrais je faire partie de vos vies.
Ce n’est pas de la prétention, c’est une réalité. Seul les gens qui on sut accepter le fait que je ne suis pas construite sur un schéma « normal », me gardent jalousement à leurs côtés.
Cela ne veux pas dire qu’ils sont plus ou moins intelligent que d’autres, non. C’est juste qu’ils ont compris.

A partir de là, on peux aisément comprendre que je ne choisie pas mes amis, ce sont eux qui me choisissent.
Je n’ai jamais cherché à me faire accepter, ni à changer pour plaire. Si changement ou adaptation il dois y avoir, alors elle se fera naturellement. Je m’en rendrais compte bien après. C’est toujours ainsi. Je ne me force jamais. Si les choses doivent arriver, elles arriverons.
Sans doute est ce la raison pour laquelle je ne fus jamais beaucoup entourée. Mais la qualité, prime sur la quantité.
Je suppose que c’est également pour cette raison, que les gens qui m’entourent depuis si longtemps, je leur fait une confiance aveugle. Je n’ai jamais eu aucun pouvoir sur mes amitiés, et je n’ai jamais fait de chantage affectifs. C’est une chose bien trop cruelle.
j’ai déjà été jalouse. J’ai du mal à partager mes meilleurs amis. C’est très pénible pour moi, de les voir passer du temps avec certaines personnes. Mais seulement quelques unes. « C’est personnel, personnel, parce que c’est elle. »
Les sentiments ont toujours été une chose mystérieuse et compliquée. Je suis plus attachée et touchée par mes amis que par mes petits amis. C’est particulier. Et j’aurais bien du mal à l’expliquer. Les amis avant tous, et cela à n’importe quel prix. Il ne faut pas me demander d’être ultra rationnel quand mes amis ont des soucis. Je suivrais mon instinct. Car il n’y a rien de logique là-dedans ! Je suis seulement convaincue que mon instinct ne me trompe pas, et cette certitude me dicte ma conduite, c’est tout.

Pourquoi chercher à rationaliser quelque chose qui n’a rien de rationnel ? C’est une perte de temps. Il faut le vivre. Intensément. Chaque fois avec un peu plus de conviction. J’ai cessé de rationaliser et de tenter de comprendre. Ça détruis plus qu’autre chose. Car on soulève des questions qui resterons éternellement sans réponse.

Pourquoi donnerais je ma vie pour ma meilleure amie sans la moindre hésitation ?
Si mon meilleur ami m’appelle et à un cadavre à faire disparaître à 3h du matin, j’irais sans poser de question et je l’aiderais, le couvrirais. Pourquoi ?
Pourquoi eux et pas d’autres ?
Pourquoi de cette façon et pas autrement ?
Jusqu’ou pouvez vous aller pour ceux qui sont cher ?
Pour combien de personne au monde êtes vous capable d’oublier votre propre existence ?

Il est dur d’accepter que la vie d’autrui à plus de valeur que la notre en temps normal. Excepte pour ces personnes.
Pour combien êtes vous prêt à tous quitter ? Cette réponse vous la connaissez. Mais savez-vous, combien sont prêt à tous pour vous ? Plus dur à trouver.
Mais quand vous l’avez alors vous prenez conscience, que jamais vous ne serez seul, malgré la distance et l’absence. Le plus important n’est pas là.
La vérité est ailleurs. Toujours.

Il est facile et aisé de se sentir et de se penser seule. De n’appeler personne lorsque les choses vont mal. C’est facile. Mais il ne faut pas se leurrer. Quand les choses deviennent vraiment ingérable, réellement ingérable. A ce moment, ils seront là. Nous ne sollicitons jamais un ami pour un coup de blues, ou une déprime que l’on sait au fond de nous passagère.
C’est pour cette raison que nous sommes souvent seul. Car bien souvent nous pouvons gérer les choses seuls.
C’est une réalité qu’il ne faut jamais oublié.

Ils sont deux. Chez moi ils sont deux. Ils seront toujours deux. Même quand j’étais avec cette autre personne. Ils n’ont toujours été que deux. C’est un sentiment fort qui m’habite lorsque je pense à ses deux êtres. Un goût d’éternité, légèrement sucré et un peu épicé. C’est une mélodie longue et profonde, tantôt sombre parfois survolé d’un air léger. C’est un paysage aux couleurs infini et éclatantes, mais toujours avec les ombres qui lui sont caractéristiques. C’est une odeur familière et rassurante, qui nous enivre et nous réchauffe de l’intérieur.

Il n’y a rien de comparable avec ce que j’ai put connaître. Mon expression est bien limitée quand il s’agit de mes sentiments envers ces personnes.
Je transcende souvent notre amitié. Peut être à tord. Mais peu m’importe. Pour moi elle à quelque chose de magique, elles ont quelque chose de magique ces amitiés.
C’est une joie, mais aussi un immense privilège que d’avoir des meilleurs amis. Car au delà des mots que je peux écrire, il y a tout un tas de ressentis, de sentiments et d’émotion qui tourbillonnent en moi à chaque instant de mon existence.
J’ai de la chance, j’en ai conscience. Et uniquement pour cette raison, je ne regretterais jamais la vie qui m’a été offerte.

 

Mao.

 

[Précepte Yin: Connaître ses limites avec les autres permet d'abord de les rencontrer vraiment.]

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 22:58

[Précepte Yang: Demandez-vous à chaque instant comment vous pouvez éclairer les autres sans les aveugler.]

 

Entre le soleil écrasant de la journée, et les orages détonnant de la nuit, mon esprit ne cesse de s'agiter.
Incertain.

Aujourd'hui il pleut, le ciel est gris. Une pluie douce mais omniprésente. A l'entendre tomber, je ne peux que me sentir encore plus troublée.
Vous savez, ces derniers mois, n'ont pas été des plus reposant pour mon âme. Cette impression que j'ai depuis Janvier, ne m'a toujours pas quittée.
Cette impression, que quelque chose de plus grand est entrain de se produire. Quelque chose de plus grave.
Ce n'est pas rationnel, en aucun cas. Mais je le ressent ainsi.

Quel avenir pour moi ?
Il y a t'il un lendemain ?
Nous agissons toujours comme si il y en avait un. Obligatoirement, de façon systématique.
Mais non, parfois c'est sans lendemain.
Le pire c'est que nous le savons tous. Nous l'avons tous appris un jour. Nous avons tous perdu un être cher un jour ou l'autre.
Sans lendemain.
Fin de vie ? Pas nécessairement. Cela peut juste être la fin de quelque chose de plus cibler, sans pour autant être notre dernier soupire. La fin d'un rêve, la fin d'un amour, la fin d'une idée, la fin d'une promesse, la fin d'un contexte. Tellement de choses peuvent arriver à leurs fin.
Sans lendemain.

Avez vous seulement conscience du nombre de choses dans votre vie qui n'a jamais eu de lendemain ?
Depuis quelques temps, j'ai put le constater chez moi. Et je ne sais pas vraiment ce qui est le pire. S'en rendre compte si longtemps après, ou comprendre qu'on aurait put empêcher leurs fin si on en avait eu conscience ?

Les ignorants sont béni il parait. Parfois je me dis que c'est vrai.

L'Homme vie sur tellement de plans différents, qu'il finit par céder à la folie, et se rend malade.
On ma toujours dis, que pour que les autres nous acceptent, ils fallait s'accepter soit même.
Mais je ne suis pas d'accord. La vie ma prouvée le contraire.
Et puis s'accepter, sur quel plan ? Physique ? Mental ? Émotionnel ? Historique ? Social ? Matériel ?
Rendez vous compte, aujourd'hui, c'est du domaine du surnaturel de s'accepter entièrement.

Je sais ce que je peux assumer et accepter, et ce que je ne peux pas. A partir de là, on fais quoi ?
Dois ton lutter avec toute notre hargne pour réussir à changer ce qui nous déplaît et faire en sorte que çà passe ?
Ou bien dois ton se résigner et accepter sans autre forme de procès ?
Je pense que çà dépend de notre parcours, de notre personnalité et de l'énergie qu'il nous reste.

Parfois la volonté ne suffit pas pour changer, il faut aussi qu'un certain nombre de circonstances soient réunies pour cela ! Et c'est trop souvent que nous négligeons les circonstances. C'est trop souvent que nous nous arrêtons au simple fait de ne pas pouvoir !
Pourquoi ne pas user de notre temps et de notre énergie pour réunir les conditions afin de parvenir au but final ? Les gens manquent cruellement de patience. C'est ce que je disais avant, le temps est une pièce maîtresse de notre vie. A la simple idée de pouvoir manquer de temps nous ne nous lançons pas dans de grandes entreprises !
Il est dur de se dire que nous allons devoir suer sang et eau pour peut être pouvoir entamer le changement que nous voulons. Le résultat n'est pas immédiat. Et c'est çà qui dérange !
Nous sommes dans une société de l'immédiat. Il faut tout avoir, tous de suite ! Mais la vie, çà ne marche pas ainsi !
Comme je l'ai appris, vous l'apprendrez à votre tour, si ce n'est pas encore fait. C'est une leçon que nous finissons tous par apprendre, même ceux qui se pensent à l'abri !

Il y a deux catégorie de gens, ceux qui bossent et les autres. Ne pensez pas que les choses vous soient dues ! Car si elles vous le sont, elles le sont également aux autres !
Vous désirez quelque chose ? Donnez vous les moyens de l'obtenir n'attendez pas que cela vous soit porté sur un plateau d'argent, ce serais croire en des fariboles qui n'ont plus lieu depuis longtemps !
Un jour vous tomberez sur plus fort que vous, sur plus manipulateur et plus vil que vous. Sur quelqu'un de plus fourbe et de plus opportunistes. Et n'allez pas vous imaginez une seule seconde qu'il vous laissera jouir de quelque chose qu'il pense être en droit d'obtenir !
Ce serait une erreur ! C'est pour cette raison, qu'on a de la fierté ! Certains plus que d'autres, c'est un fait. Mais sans cette fierté, nous passerions notre temps à nous faire bouffer par les autres.
Ne vous targuez pas d'avoir de la chance et d'avoir toujours tous eu ! Ne vous faites aucune illusion, un jour tous cela va cesser !
Car il y a les autres, ceux qui se targuent de ne rien devoir à personne ! Ceux qui en sont arrivé là par leurs propres moyens. Ces gens là, sont ceux qui sont libre, car ils n'ont comme maître que leur propre personne ! Et ces gens là, c'est vers quoi nous aspirons tous !
Ne rien devoir à personne ! Être fier de ce que nous sommes, car nous nous sommes construits et avons obtenus ce que nous avons par nos propres moyens ! Rendons le mérite que nous devons à nos parents, il est certain que sans eux, nous aurions eu du mal. Pour le reste, il ne s'agit que de nous, de notre capacité à prendre des décisions et à saisir les opportunités.

S'accepter, c'est aussi s'assumer seul.

 

Mao.

 

[Précepte Yin: Aimer n'est pas attendre. C'est écouter.
Aimer n'est pas prendre. C'est accueillir.]

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 17:53

[Précepte Yang: Critiquer les défauts d'autrui, c'est se rendre incapable d'accepter ses propres défaillances.]

 

Nous ne réalisons pas toujours les choses au moment ou elles arrivent. Bien souvent il nous faut quelques heures, quelques jours, voir quelques années.
S'en rendre compte, comprendre, et accepter. Chacun réagis différemment. Chacun à besoin d'un temps plus ou moins long.
Se remettre d'un choc émotionnel, faire un deuil, comprendre une situations, des raisons.
Il nous faut à tous du temps. On dis que c'est l'une des seules choses qui nous permette de guérir.
Le temps.

De combien de temps disposons nous ? Avons nous réellement un sablier au dessus de notre tête qui égrène les secondes ?
Ou bien, le temps est il infini ?
De nos jours, on veux nous faire croire que le temps nous manque. On veux toujours faire vite et bien. Toujours, toujours plus vite.
Toujours plus loin, toujours repousser les limites.
Dans le domaine mécanique, physique, chimique. Le train le plus rapide, l'avion le plus gros, la fission nucléaire la plus parfaite.
Mais nous touchons aussi aux domaines biologiques, humains et végétales. Nous créons des plantes qui donnent des fruits à n'importe quelle saison de l'année. Qui n'ont besoin que de 2 mois de croissance au lieu de 4.
Pour les hommes, nous les dopons pour augmenter leurs performances, allonger leur durée de vie.
Nous faisons du temps un ennemi.

Mais le temps en est il un ?

Je ne pense pas. Les hommes par eux même ont transformé le temps en ennemi. Ils ont créer un monstre qu'ils ne peuvent plus contrôler.
Prendre son temps de nos jours est un luxe. Un luxe que même les plus riches n'osent s'offrir. Ils sont riches, ils n'ont donc pas le temps.
Mais les pauvres non plus.
Alors qui as le temps ? Qui as réellement du temps ?

Du temps pour quoi, me direz vous ?
Pour ne rien faire. Justement, ou pour tous faire. Mais quand est ce que pour la dernière fois, vous êtes vous réellement dis, sans regarder votre montre, sans vous souciez de l'heure "c'est bon, j'ai le temps."
Vous pouvez chercher, je sais que la dernière fois n'est peut être pas si lointaine, mais qu'elle était rare.
Je trouve cela effrayant. De ne pas avoir de temps.

C'est un peu comme la chanson de Tryo "J'ai un but" ou "J'ai rien prévu pour demain". Ils en ont quand même dis des choses pas bêtes dans leurs compositions.
Beaucoup pensent, que c'est de la fainéantise que de ne rien organiser, que de ne rien faire de ces journées. Je pense qu'ils ont tord.
Pour moi, c'est un moyen de se préserver. Bien entendu, il ne faut pas que cela se répète tous les jours. La société ne le permet pas.
Pourtant moi, j'en ai assez de courir, parce que tous le monde cours. Je n'aime pas faire quelque chose parce qu'on nous as imposé de le faire.
De nos jours, il semble tellement normal de pouvoir mener 56 choses de front. Un déjeuner d'affaire le midi à Strasbourg, le dîner le soir à Paris. Entre temps réunion au bureau à Marseille. Et surtout passer voir les enfants chez la gardienne avant 19h à Rennes.
Comment ? Comment voulez vous, que l'homme ne devienne pas fou ? On le fait courir. Jour après jour, sans lui donner la moindre possibilité de s'arrêter.
L'homme n'a même pas conscience qu'il cours en permanence. Il cours, mais après quoi ?
Rien. C'est bien çà le pire.
L'homme cours, parce qu'il a peur de manquer de temps. Vite rattraper le retard, j'ai dormi 5 min de trop ce matin. Un excès de vitesse ne me tueras pas.
Et bien si. Vous êtes mort. Vous n'avez plus de temps. Merci, Au revoir.

On ne manque jamais de temps. C'est juste que personne n'ose le prendre. Pourquoi ? Parce que l'homme à une peur innommable de le gaspiller.
Mais à force de ne pas l'utiliser, on le perd. On perd du temps.
Les jours passent, on fait, tous ce qu'on dois faire. Oui, ce qu'on dois faire.
Qu'en est il de ce qu'on veux faire, ou tout au contraire, de ce que l'on ne veux pas faire ?

Je me suis longtemps reprochée de ne pas avoir eu le temps de...faire quelque chose, voir quelqu'un, etc.
Mais finalement, en y repensant j'ai pris conscience, que ce n'était pas faute de temps, mais faute de volonté et d'organisation.
Alors j'ai cesser de me cacher derrière des excuses toutes faites. Et j'assume. Aujourd'hui, cela fait un an. Comprendra qui pourra.
J'aurais put la voir avant, mais je n'ai pas eu le temps. Mais plus le temps passe, plus je me dis, que même si cela avait été compliqué, on aurait put se rencontrer au moins une fois. Peut être aurais je agis différemment si j'avais sut que le temps lui manquait à elle.
Alors assumons, et portons le poids de nos propres choix quels qu'ils soient.

"Mon passe-temps favori, c'est laisser passer le temps, avoir du temps, prendre son temps, perdre son temps, vivre à contretemps." [Françoise Sagan]

Êtes vous réellement pressé ? Ou bien vous fait on croire que vous l'êtes ?
Êtes vous incapable de laisser du temps au temps ?
Avez déjà pris le temps de voir une rose éclore jour après jour, sans la pressée ?
Pensez vous que vous agiriez de la même façon si vous saviez combien de temps il vous reste ?
Le temps as t'il réellement une importance ?

 

Mao.

 

[Précepte Yin: Lorsque le coeur s'ouvre vraiment, tout s'en trouve illuminé.
Croire qu'une seule personne mérite toute la lumière est illusion et source de souffrance.]

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 23:10

One year.
Nothing really change.
I miss you.
I think of you every day.
Keep the smile, wherever you are.
I never forget you, that's a promise.
See you after.
All your friends hope you're waiting for them.

 

You know, I've make two promise with you.
First one: Go on a Panik concert with you. I did it, you're picture pasted on my heart.
Second one: Always watch on Her*. So every day, I try to respect my promise. They miss you, you know. Every day, T* & C* miss you.

 

Please, wait for Her*, despite how many times it takes.

I like you so much. We love you so much.
You have marked our story and that of Panik.
Forever and Never.

 

http://3b.img.v4.skyrock.net/3bb/r3ly/pics/2386514459_3.jpg

 

Your Mao.

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 00:02

[Précepte Yang: La générosité permet de se libérer du trop-plein de son individualité.]

 

Nous faisons des choix, chaque jour, chaque minute de notre existence, nous prenons des décisions.
Il n'existe pas une seule situation dans notre vie, ou nous n'avons "pas le choix".
Malgré ce qu'on peux dire, malgré toutes les excuses que l'on peux se donner, on a toujours le choix.
C'est difficile à admettre, car ça signifie surtout qu'on est amplement plus responsable de notre vie que ce qu'on veux faire croire.

"Je n'ai pas eu le choix, tu comprends ? J'étais obligé !"
Faux. On a toujours le choix. Sauf que l'autre alternative, semblait inenvisageable. Mais le choix existait bel et bien, il y avait une alternative.
Les gens préfèrent souvent se déresponsabiliser et dire que c'était pour eux la seule option, ainsi ils peuvent reprocher aux autres leurs erreurs et échecs. Il est tellement plus simple d'incomber la faute à autrui que de se remettre soit même en cause.
Ce n'est jamais évident, c'est vrai. C'est un exercice dur pour n'importe qui. reconnaître ses tords, admettre son erreur, reconnaître son implication. On perd la face, on est touché dans sa fierté, dans son orgueil. On est comme un imbécile à se demander "mais pourquoi j'ai été aussi con?".
Ça ne fait jamais du bien de se retrouver dans cette situation, on apprécie rarement de se regarder dans une glace et d'y voir cette personne qu'on ne peux supporter. Cette personne qui représente le poids de toutes nos erreurs passées, mais aussi future.
A ce sujet John Hobles à dit quelque chose de très révélateur:
"Les hommes réunissent toutes les erreurs de leur vie et créer un monstre qu'ils appellent le destin."

C'est dans la nature de fuir ce qu'il ne peux combattre. L'homme à peur de lui même. Bien avant d'avoir peur d'une arme, d'un animal, ou d'un autre homme. L'homme à peur de lui même.
Nous sommes capables de nous auto-détruire à force de mauvaises décisions.
Car quoi qu'on en dise, la moindre petite chose à choisir, dépend de notre survie.
Survie vitale, survie sociale, survie économique, survie artistique, survie mentale, survie matérielle, survie intellectuel, survie physique...
L'homme s'encombre de tellement de paramètres, que ce n'est plus seulement pour sa santé qu'il dois faire attention. On en est arrivé à un tel stade que, la santé, est presque un détail. Certains préfères avoir leur contenance avec leur cigarette en main alors qu'on leur à annoncé le matin un cancer des poumons.

La bonne ou la mauvaise décision. Comment savoir ? C'est souvent parce qu'on ignore de quoi demain sera fait, qu'on ne veux pas prendre de décision. On a plus peur de se tromper, que de l'erreur en elle même.
L'homme vie dans la peur. Chaque jour. La peur le paralyse. Il n'ose rien faire de différent sans avoir de multiples garanties avant.
On peut le reprocher à la société, si on le souhaite, de ne pouvoir tous faire sur un coup de tête, mais cette société, qui la crée ?
Nous oublions trop vite notre passé, et çà nous arrange. Ça arrange l'homme d'oublier.
C'est pour cela qu'il répète inlassablement les même erreurs, génération après génération.
Viendra un jour, ou ce sera la dernière génération et le pire, c'est qu'ils ne le seront même pas !

On a plusieurs vie dans une vie. Les slogans disent aussi parfois la vérité. Et plus le temps passe et plus je rencontre du monde, plus j'ai l'impression qu'après chaque nouvelle vie, ils oublient la précédente.
Ainsi répètent ils, inlassablement, les mêmes erreurs, vie après vie.
Les hommes sont ils stupides, ou juste inconscient ?

Le plus dur, n'est pas de réparer ses erreurs.
Non.
Le plus dur, c'est de les admettre.
Et encore avant, c'est de prendre la décision, pour créer cette erreur !

Mais dites vous bien une chose.
Un choix, entraîne des conséquences, non des erreurs.
Quand on dis qu'on à fait le mauvais choix, c'est uniquement que les conséquences ne nous conviennent pas aujourd'hui. Mais est ce le aujourd'hui, de hier ou de demain ?
Êtes vous en mesure de dire si toutes vos décisions ont été bonnes ou mauvaises ?
Et si vous en êtes aujourd'hui capable, demain cela sera t'il toujours vrai de la même manière ?

Ne commencez pas à compter les erreurs de votre vie. Comptez plutôt les choix que vous avez été en mesure de prendre à un moment donné. Et rendez vous compte, combien de milliers de décisions vous n'avez jamais pris par peur ou par doutes.
Rendez vous compte à côté de quoi vous avez put passer.
Car ne pas prendre de décision, n'entraîneras jamais de conséquences !
Et toutes expérience non vécue, ne pourras jamais vous servir pour l'avenir !

Moi je veux mourir, en me disant "J'ai bien vécue."
Qu'importe si c'est demain, ou à mes 110 ans. Même si ce n'est un secret pour personne que je veux vivre super vieille pour emmerder les jeunes.
L'important soit qu'en mourant j'ai le sentiment d'avoir vécue, et pour cela je dois prendre des décisions et vivre !
Je ne compte pas passer ma vie à attendre, pour savoir si oui ou non, c'est une bonne ou une mauvaise idée de...
Il n'y a qu'en faisant un choix et en voyant par soit même le résultat qu'on aura une réponse. Sinon on resteras toujours dans l'expectative et la supposition !

Les conséquences, seront ce qu'elles seront. L'expérience qu'on en tirera n'en sera que bénéfique, même si parfois la conséquence sera dur à supporter sur le plan physique, moral, sentimental, social, et tous ces autres paramètres que j'ai déjà put tant de fois cité !
L'expérience ne se perd jamais, elle ressortiras toujours à un moment ! Et ce jour vous vous direz, "J'en avais chier, mais heureusement, parce que aujourd'hui je suis..."
Il n'y a qu'à l'instant de notre mort, que nous saurons réellement si nous avons bien vécue notre vie, pas avant ! Jamais avant !
Et surtout n'allez jamais croire qu'en grandissant prendre des décisions sera plus facile. Bien au contraire ! Plus tôt vous perdez l'habitude de vous décider pour tous et n'importe quoi, plus dur ce sera de prendre un jour une décision.

Chacun ses choix, c'est vrai ! Mais faites les seulement, vos choix ! 

 

Mao.

 

[Précepte Yin: "Ne rien attendre, tout espérer", dit un précepte.
Où en êtes-vous de vos attentes et de votre espérance en amour ?]

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 03:58

[Précepte Yang : Ne jugez pas, contemplez.
Ne rejetez pas, regardez.
Ne méprisez pas, écoutez.]

 

Un instant, hors du temps.
Un instant volé. Un instant gravé. Un instant vécu. Un instant en musique.
Un instant magique.
3 minutes de bonheurs et de rêve.

C'est une mélodie, qui vous transporte, ailleurs. Juste, ailleurs. Et moi, j'aime çà.

La basse vous savez, pour moi c'est un instrument magique. Tellement puissant et profond. Si doux et chaleureux. Il peut se faire violence comme caresse.
J'aime la basse.

Ce morceau, est magique. Il coule de source. Mélancolique sur le début, on pourrait croire que l'espoir est mort. Une douce danse emprunt de nostalgie nous transporte, c'est emplit de tristesse et pourtant ça nous enrobe comme un voile de soie, nous recouvre entièrement. Puis lentement le voile glisse sur notre peau, et laisse place à une imperceptible chaleur qui deviens de plus en plus grande. La tristesse s'en va tranquillement laissant place à cet espoir que nous croyions perdu. Quelque chose d'envoûtant, qui nous emmène dans une danse plus rapide et mystique. Elle est chaleureuse cette danse, et nous ne nous sentons pas seule.

Un même morceau peut renfermer plusieurs facettes. J'aime ce morceau aussi pour çà.

Je suis tombée amoureuse de ce morceau.

 



 
Mao.

  
[Précepte Yin: Le regard de ceux que vous aimez est comme un puits sans fond.
Dans ses profondeurs dansent l'amour et la vie,
la colère et la joie, l'intolérance et le pardon.
Plongez-y aussi souvent que vous le pouvez.
Vous n'en serez que plus vivant.]

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 22:45

Yang :

"Le héros sans peur est un enfant plein d'amour", a écrit le maître Soyen Shaka. Cette pensée d'apparence plutôt zen traduit pourtant l'essence du yang et, très probablement, la qualité qui nous fait le plus cruellement défaut aujourd'hui.

Il y a plus de vingt ans, Joseph Campbell, le grand spécialiste des mythologies, expliquait déjà que notre monde moderne est en rupture de héros: depuis l'avènement de la science et de la philosophie occidentales, l'aventure psycho-spirituelle du héros s'est transformée en une quête de la réussite sociale et professionnelle. La réalisation du soi est devenue une réalisation de soi. Mais le pseudo-héros moderne se trouve face à un problème majeur: il reste enclavé dans sa civilisation, dans son temps, sans pouvoir en sortir. Alors que, au contraire, le héros des mythes, des légendes ou des contes réussit toujours à dépasser ses propres limites historiques et géographiques pour atteindre une dimension universelle.

Aujourd'hui, le héros est devenu une image de ce que l'on doit être, et même, si l'on en croit le succès des "lofteurs", le spectacle de la banalité quotidienne... Mais le vrai héros, exceptionnellement doué, remporte toujours des victoires inaccessibles aux autres êtres humains. Pourtant, c'est à lui que les petits garçons et les hommes se sont toujours identifiés: image masculine par excellence, il affronte tous les dangers en utilisant ses qualités propres pour sauver le monde et, parfois, trouver grâce aux yeux de sa belle...

Pour retrouver l'énergie yang du héros, on n'en demande pas tant: "Le héros moderne est celui qui a le courage d'écouter l'appel intérieur et de lui répondre. Son exploit sera d'essayer de retrouver son âme, écrit Joseph Campbell. Sa réussite signifiera alors: libérer le flux vital qui est en chacun de nous et le faire circuler dans le monde."

 

 

Yin :

Les sages taoïstes ne pensaient pas, comme aujourd'hui, qu'un être humain s'accomplit à force de volonté et de maîtrise, mais parce qu'il sait être à sa juste place et épouser avec bon sens le mouvement de la vie.

Dans cet esprit, l'épanouissement personnel n'a pas grand-chose à voir avec la connaissance matérielle ou l'accumulation de pouvoirs. On peut même dire qu'il s'y oppose. Il implique un développement de la vitalité et de ma sagesse, seuls garants d'une vraie félicité.

De même que les Chinois, en détaillant une carotte aussi menu que possible, parviennent à concocter une salade pour plusieurs convives, le Tao nous donne des clés pour profiter au mieux de ce que nous sommes.

Ici, la force yin, suave et insistante, se révèle comme l'"arrière-plan" d'où tout part. Elle nous aide à rester enracinés dans nos vies, à ne pas perdre contact avec l'unité, cet Un qui fonde tout et résout tout. Elle nous incite à rester toujours éveillés, c'est-à-dire conscients de ce que nous sommes en train de devenir. Tout à la fois corps et esprit, coeur et âme, humain et animal, nous pouvons dès lors nous réaliser dans toutes nos dimensions, conservant à l'esprit ce mot de Lao-tseu : "Toute contradiction n'est qu'apparente."

 

 

 

Mao.

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