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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 01:14

[Précepte Yang: Dans votre maison, la chambre à coucher est la pièce la plus yin.
Si vous vivez en couple, installez quelques éléments yang pour assurer équilibre et harmonie.]

 

 

 

J'aurai aimé te le dire tellement plus souvent, lorsque cela était encore possible.
J'ai essayé longtemps, très longtemps, de me convaincre, que les choses allaient finir par se tasser.
Que je finirai par pouvoir vivre avec ou sans, tous dépend du point de vue.
Mais la réalité est bien loin de ce que j'avais imaginé.
La vérité est ailleurs. Pourtant çà je l'ai toujours su.

Je n'avais nullement prévu que ma vie prendrait ce tournant, ni que mon passé pourrait ressurgir de la sorte. Je n'avais pas pensé qu'un jour on viendrais me trouver pour me demander des comptes sur ce qui s'est passé il y a plus de 8 ans. Je n'ai pas imaginé une seule fraction de seconde, qu'à cause de tous ceci, je me retrouverais dans une situation aussi délicate.
Je n'ai pas put concevoir non plus qu'un jour la personne la plus importante de ma famille, se retrouverai aux portes de la mort.
Et je n'ai pas anticipé du fait de toute cette accumulation que je me retrouverai au plus bas. Dans un tel état de fragilité qu'il aurait été simple pour n'importe qui, me connaissant à minima puisse me briser.

Les vieux réflexes sont alors remonté à la surface. Tous le travail que j'ai pu faire au cours des dernières années, se sont soudainement envolés. Laissant place à nouveau, à cet être de violence que je suis. Laissant la part de moi qui n'a confiance en personne reprendre le dessus. Réagissant immédiatement à la moindre phrase, au moindre mot. Ne faisant plus la distinction entre ami et ennemi. Ne faisant plus la différence du tous. Pour moi, plus rien n'avait de valeur. A ce moment précis de mon existence, je me suis retrouvée plongée 8 ans en arrière. 8 longues années durant lesquels j'ai évolué, j'ai changé, j'ai appris, j'ai compris, j'ai menti, j'ai juré, j'ai tenu, j'ai oublié, j'ai retrouvé, j'ai battu, j'ai perdu, j'ai gagné, j'ai hais, j'ai aimé...

Je pensais en être loin maintenant. Être loin de tous ceci. Pouvoir dire au revoir à ce passé. Le remercier et continuer ma route. Mais je me suis trompée. J'ai fait une lourde erreur. Notre passé est si profondément ancré en nous, car c'est lui qui nous défini, que même lui dire au revoir est une chose impossible. On est obligé de resté constamment avec lui, il nous colle à la peau et à l'âme. Et pour un peu qu'on ne prête pas attention aux choses qui nous entourent, on fini par voir le passé se répéter, et à ce moment, les mêmes ressenti reviennent, les mêmes réflexes, les mêmes réactions, les mêmes mots, les mêmes gestes. Nous refaisons tous à l'identique. Car même si certaines de ces actions ont entraîné notre chute, au final, huit années plus tard, nous sommes toujours envies. Alors nous reproduisons le même schéma, car il est assimilé tel un schémas de survis ! Si tu reproduits ce que tu as fait dans le passé, alors tu survivras, car çà à déjà fonctionné. Mais peut on vraiment compter la dessus ? J'en doutes.
La situation n'est pas exactement la même. Les gens ne sont absolument pas les mêmes, et quand bien même ce serait eux, depuis ils ont grandis et sont sensé avoir changé. Et il est dur de savoir si leur passé leur colle autant à la peau que moi.

Je n'ai pas grandis, c'est un mensonge. Je suis toujours la même personne qu'il y a huit ans, mais je le cache d'avantage. Non pas par honte ou par gêne. Uniquement parce que je sais, que cet être là, ne serait admis nul part. Je porte un passé bien trop sombre et bien trop froid pour pouvoir prétendre à pouvoir vivre avec autrui.
Oh non, ne blâmez pas mes parents ni ma famille. Elle a été plus que présente, et à fait tous son possible pour moi. Mais il y a des choses que eux ne pouvaient pas gérer. Qu'ils ne pouvaient empêcher. Dont ils ne pouvaient pas me protéger.
J'ai grandis trop tôt, c'est la vérité.

Je me suis moi même enfermée dans cette bulle à l'époque. Un réflexe d'auto protection. Pour surmonter tous ce qui m'attendait. J'ai tout enfermé dans une boite. Que j'ai laissé cachée bien à l'abri des regards. Puis cette boite à été scellée par des glaces éternelles. Une histoire qui m'est propre, une histoire que peux connaissent.
J'ai vécue ainsi de longues, très longues années.

Et puis un jour, cette personne est entrée dans ma vie. Un jour tu es venu frapper à la porte de mon domaine. Je l'ai refermée aussi sec, je ne voulais pas de quelqu'un pour m'encombrer. Mais tu as insisté, tu as dis que tu ne me gênerai pas, que tu voulais juste m'aider dans mon combat. Je t'ai alors répondu, que j'avais déjà deux personnes pour çà. Tu n'as rien voulu entendre. Tu étais prêt à risquer ta vie. Après tous, toi aussi, tu n'avais plus rien à perdre.
Le temps à passé, et tu t'es approché chaque jour un peu plus. Essayant de me domestiquer. D'apprendre qui j'étais, d'où je venais, pourquoi j'étais ainsi, comment je réagissais.
Et moi ? Je m'amusais de te voir ainsi essayer de me comprendre. Çà ne me touchait pas spécialement, je trouvais juste cela amusant et distrayant. A chaque fois que je te repoussais plus ou moins gentiment, plus ou moins violemment, tu ne cessais de me surprendre par la façon dont tu revenais.
Jusqu'au jour ou tu m'as scotché sur place.


« Tu ne crois pas qu'on pourrait essayer de parler sans se bouffer le nez ? »
« Parler de quoi ? »
« De nous… »
« De nous ? Mais y’a pas de nous ! »
« Justement…je voudrais bien… »


Oh je t'avais prévenu que tu souffrirais, je t'avais averti que je n'étais guère le genre de personne à devenir fille douce et tendre sous prétexte qu'elle est avec quelqu'un. Tu savais que je ne faisais que t'admettre dans mon univers. Tu savais que je ne t'apporterais strictement rien de bon. Et malgré tous cela, tu m'as embrassé. Tu m'as tous promis à ce moment là.
Je ne vais pas à nouveau raconté notre histoire qui as déjà été tant de fois relaté et écrite.
Je vais juste rappelé ce à quoi tu t'es attelé durant tous le temps ou nous étions ensemble. Ce combat contre moi même, contre Lui*, pour récupérer le coffre scellé par les glaces. La façon dont tu l'en as extrait. La manière dont tu l'as ouvert. Et ce qui est arrivé ensuite.
Le temps est encore passé, nous étions ensemble, et les choses allaient. Nous vivions une aventure hors du commun.

La rupture. Tu es parti. Tu as abandonné tes promesses. Tu n'as pas remis le coffre à sa place. Tu es parti en laissant tous. Tu es parti en me laissant seule. Tu le savais, même Lui* n'était plus là pour resceller le coffre.
Parce que ce qu'il y a de pire que le sentiment d'amour, c'est le sentiment d'abandon.

Le temps à passé encore. Deux ans. Malgré tous ce temps, les choses n'ont pas réellement changé. Ton fantôme est toujours présent. Souvent quand je m'y attend le moins. Ces derniers temps, il était omniprésent. Une torture permanente. Je sais bien que je ne te reverrais jamais. Je sais pertinemment que les choses sont définitivement terminée. Je le sais, mais ton fantôme demeure et persiste à mes côtés.
On n'échappe pas à son passé.
Tu m'as laissé, et le coffre ne s'est pas refermé pour autant. Je l'ai juste caché, enfoui quelque part au plus profond de moi. De ce fait, tous ce qui arrive en ce moment proviens du plus profond de mon être. Ce qui rend les choses encore plus difficiles à gérer. C'est trop fort, trop violent. Je tente de respirer, dans un monde sans oxygène. J'essaye de voir, dans un monde sans lumière. Je suis incapable d'oublier. Je suis donc incapable de guérir. je ne peux pas dire au revoir à mon passé, car çà signifierai tout oublier. Et même si je voulais oublier les mauvais moment et toute cette souffrance, cela reviendrais également à oublier tous les moments de bonheur, car ils sont liés.
Je n'ai jamais été une belle personne. Tu le savais. Tu es resté tant que tu as pu. Jusqu'à ce que je te dévore et t'épuise.
Je ne me suis rendue compte que trop tard du mal que j'avais fait. De la souffrance que je t'avais infligé.
Je n'ai pas pu réparer mes erreurs. Tu m'as laissé, et j'ai souffert à mon tour. Je suppose que c'est une forme de justice. Nous devons tous payer pour nos erreurs un jour. On ne peux pas fuir son passé.

J'aurais du te le dire plus souvent quand j'en ai pris conscience.
Tu es la plus belle personne qui m'est été donné de rencontrer. Je suis désolé de tous ce que je t'ai fait enduré, même si je sais que çà ne changera strictement rien à ce qui as été fait.
Tous ce temps passé à tes côtés, font parties des plus beaux moments de mon existence, même si je ne te l'ai jamais dis.
J'espère simplement que dans une autre vie, quand celle ci sera terminée, mon âme retombe sur la tienne et que cette fois çi elle sache te garder sans te blesser.
Je t'aime.


Yankee Mao.

 

[Précepte Yin: Être ouvert, ouvert, ouvert...mais rester éveillé, afin de ne pas tout laisser entrer en soi.]

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